28 janv. 2011

Etang de La Sourdaie - Vagabonde blu

12 min 30 _ I-2011
coul. _ 16:9 _ mini-dv _ 2 plans-séquences
Musique : accordéon solo : “Vagabonde blu” (1998) de Salvatore Sciarrino, extrait de l’album “Push Pull” (1999 - Hat Hut 131) de Teodoro Anzellotti (avec son aimable autorisation)




La composition de SciarrinoVagabonde blu” pour l'accordéon de Teodoro Anzellotti devient, avec les images (vibrations de la lumière sur les feuilles, les eaux…), l'esprit du lieu filmé. Cet esprit joue avec la technicité de l'instrument et avec celle du filmage à main levée (à-coups, heurts, tremblements…).
En fin de séquence, l'instrument laisse place à un autre outil œuvrant dans le paysage hors-champ et à la musique brute des lieux…
















Extrait du livret accompagnant l'album  “Push Pull” (1999 - Hat Hut 131)
THE BREATH OF THE MACHINE IN SEARCH OF THE QUINTESSENCE OF THE ACCORDION
by Peter Niklas Wilson, june 1999

« (And) what can a composer do when faced with the challenge of writing for an instrument whose image seems so fixed, and so one-dimensional ? As Salvatore Sciarrino puts it : « The history [of the accordion] has a very intensive, strong ‘scent’, which does not interest me that much. I would not be able to compose music that goes along with it. Such a ‘scent’ is invincible. » So what can the composer do ? He can either accept the cliché and deconstruct it (as Mauricio Kagel has done so often) or he can attempt to re-invent the accordion, discover its hidden core, its secret materia prima.



In Sciarrino’s words : « I am more concerned with the substance.
The quintessence of the accordion, without this ‘scent’, can produce
a great piece of music. » But how do you define this “substance“ ?
One approach would be to analyze the fundamental mechanics of the instrument. Playing the accordion : That means pressing keys, moving the bellows to and fro, setting air into vibration in a sort of trembling motion of varying speed and intensity. Sciarrino’s
"Vagabonde blu" (1998) stages a very subtle play of these physical actions : the clicking of keys, the to and fro of the trill, and finally the pure white noise of the “breathing“ bellows :


« What I have discovered for myself is that the accordion can breathe, and that is an incredible experience. Everything vanishes, and what is left is the breath of the machine. […]
I begin with complex, vivid time elements, and what then remains is the soul, the motion. The instrument inhales and exhales, like a lung. This is not an effect, but a very different, anthropologic conception of musical langage. » »




























































Etang de La Sourdaie 
- Vagabonde blu -
séquence filmée sans la musique :

(pour des raisons techniques, pas d'extrait visible pour le moment) 






Pour des raisons de droits d'auteur musicaux 
je ne mets pas à l'écoute en ligne la pièce musicale  
Vagabonde blu (1998) de Salvatore Sciarrino, 
extrait de l’album “Push Pull” (1999 - Hat Hut 131) 
de Teodoro Anzellotti
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5 janv. 2011

La partition (the score)

13 min 30 _ I-2011
coul. _ 16:9 _ mini-dv
filmé sur le Lac de Saint-Agnan (Morvan) le 28-IV-2010
_ musique : accordéon solo : "Whose song" (1991/92) de Uros Rojko ; extrait de l’album “Whose song” (1997 - Thorofon) de Stefan Hussong 
_ 2 plans-séquences 















Une occurence… La ligne fluide de lumière sur l'eau, une énergie "pure" - les mouvements de la caméra horizontaux & verticaux, lecture du paysage - des durées de notes - des scansions du geste - des vibrations de la caméra - des scintillements rythmiques - des temps indéfinis - des errances et des reprises…  Qui saurait dire qui de la partition visuelle & picturale ou de la matière sonore s'applique à suivre l'autre, à l'épouser ? Les images sur le motif fluide & les sons de l’instrument font corps dans ce "Whose song" du compositeur slovène pour l'accordéon de Hussong.








Uros Rojko (1954), compositeur de "Whose song" (1991/92) :
"Lors de mon premier contact avec l'accordéon de concert grâce à l'interprète Stefan Hussong, je découvris à mon grand étonnement les immenses possibilités sonores de cet instrument. Ce sont ces possibilités sonores très particulières que je ne retrouve dans aucun autre instrument que j'ai voulu illustrer dans mon œuvre le plus clairement possible ; ainsi chacun des trois mouvements développe à fond une caractéristique sonore et technique selon moi typique de l'instrument.
Que les exigences techniques arrivent dès lors aux limites du possible pour l'interprète à maints endroits, en est plutôt la conséquence obligée, dans ma recherche d'un matériel sonore exemplatif unique. "Whose song" est dédié à Stefan Hussong."

Extrait du livret de l’album “Whose song” (1993 - Thorofon)


























































Lac de Saint-Agnan - Tableau 3
dix premières minutes des
deux séquences filmées sans musique :







Pour des raisons de droits d'auteur musicaux 
je ne mets pas à l'écoute en ligne la pièce musicale  
Whose song de Uros Rojko (1991/92)
extrait de l’album Whose song (1997 - Thorofon) 
de Stefan Hussong (accordéon) 
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