7 août 2008

Dans une certaine lumière, in marginem

17 min _ VIII 2008
coul. _ mini dv
(filmé en août 2006)








Le lieu palpite. « Vais-je répondre à l’appel du lieu ? Vais-je obéir à sa douce convocation ? Est-il permis que je me laisse charmer par cette attirance ? ». Ma réponse à ces questions qui n’étaient alors pas conçues comme telles, pas formulables dans ce présent-là d’alors, ma réponse a été « oui ».
Par en dessous, dans l'ombre des frondaisons, je filme ce mouvement en métamorphose, les reflets d'un étang hors champ.













Je me souviens qu’en visionnant les rushs j’avais été surprise de découvrir cette image (petite ci-dessous). Je ne me souvenais pas de l’avoir filmée sciemment. J’avais dû l’enregistrer par erreur. Mais cette image enregistre autre chose de plus profond & signifiant. C’est un regard fixe sur un détail comme lorsque notre propre regard s’absente soudain, un instant, parfois, comme happé de l’intérieur, une question, un doute, un regard qui se demande, aux prises à une interrogation profonde qui ne se formule pas.
Cette image se demande, et ce durant 12 secondes.












Ce qui donne cette vidéographie « Dans une certaine lumière, in marginem » de 17 minutes, que j’ai mis deux longues années, mois pour mois, à admettre. Et que j'inclus dans ce journal de bord des vidéographies rassemblées sous le titre « Machina perceptionis ».




Voir aussi "Une image qui se demande" dans le blog "Machina perceptionis" :
http://treuilsanaturemorte.blogspot.com/2008/08/une-image-qui-se-demande.html